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jeudi 4 avril 2013

Retour en Suisse


Toute chose a une fin et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai quitté le Cameroun dans la nuit du 31 mars au 1er avril. Six mois d'expériences que je n'oublierai pas. J'ai pu découvrir une nouvelle culture, une vision différente du monde, de nouvelles personnes, une autre façon de vivre et tant d'autres choses. Je voulais remercier toutes les personnes qui m'ont accompagnées dans ces aventures que se soit au Cameroun ou en Suisse (ou autres pays).

Mon projet de logiciel de gestion du collège a pu aboutir. Le collège est donc désormais doté d'un nouveau logiciel de gestion lequel j'espère sera utilisé dès la rentrée prochaine. J'ai formé mes collègues à l'utilisation, la maintenance et l'amélioration du software. En plus, j'ai fait une documentation complète afin que n'importe quelle personne puisse l'utiliser. Je reste évidemment en communication avec mes collègues en cas de questions ou de problèmes.

Le samedi 30 mars, j'ai fait une petite fête de départ avec quelques personnes dans mon appartement camerounais. Ma cuisinière Judith s'est occupée de nous faire un festin délicieux avec l'aide de sa soeur. C'est sur ces quelques photos de cette fête que j'achève ce blog sur mes aventures au Cameroun et espère pouvoir y retourner afin de retrouver toutes les connaissances que j'ai pu me faire là-bas.

A bientôt.

Michael













jeudi 14 mars 2013

Emission radio


Je suis content de vous annoncer que j’ai pu faire, en collaboration avec Simon, une émission radio sur la radio Casmando à Douala. Nous avons fait trembler les ondes de Douala pendant plus de 3 heures. Le but de notre émission était de faire découvrir un nouveau genre de musique à la population de Douala. Notre émission « Boulevard du Rock » a retracé l’histoire du Rock depuis son début, les années 1950, jusqu’à nos jours. Pari réussi, nous avons réussi à passer du bon Rock un samedi soir à Douala (chose historique dans la ville de Douala à mon avis). Malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous montrer des extraits de notre émission, car le matériel présent ne donnait pas la possibilité d’enregistrer. Mais j’ai pu immortaliser l’événement de quelques photos.








lundi 18 février 2013

Course de l'espoir du Mont Cameroun

La course du Mont-Cameroun est une course qui a lieu chaque année depuis 1973. Elle a une distance de 41km et 6'000m de dénivelée. Les coureurs partent de 1000m. Ils montent jusqu'au somment du Mont Cameroun 4'095m et retourne au lieu de départ. Les athlètes proviennent des nationalités, d'âges et de sexes différents. Cette année, la course a été remportée par les mêmes athlètes que l'année précédente. Chez les hommes, c'est le camerounais Godlove Gabsibuin en 4h31. Chez les femmes, un chrono de 5h32 a été réalisé par la camerounaise Yvonne Ngawaya. J'ai trouvé très impressionnent que tous les âges étaient représentés. Ayant fait l'ascension du Mont-Cameroun sur deux jours, les 4h31 réalisé par Godlove Gabsibuin  mais laisse sans voix...











mardi 12 février 2013

Kribi

Lundi 11 février étant un jour férié (fête de la jeunesse), j'ai profité de découvrir les plages de Kribi durant ce week-end de 3 jours. Kribi est connu pour ses plages de sable blanc et son port. Il faut environ 3h de bus pour y aller depuis Douala. C'est très agréable de passer un week-end dans un endroit calme et où il n'y a pas beaucoup de monde. Tout le contraire de Douala... Cela a été donc un week-end détente. J'en ai aussi profité pour déguster les célèbres crevettes de Kribi qui sont tout particulièrement délicieuses. Je vous laisse profiter de ces quelques photos de ce petit coin de paradis.













lundi 4 février 2013

Logiciel de gestion du collège


Bonne nouvelle ! Le logiciel de gestion du collège avance bien. Je suis assez content de moi. Il est désormais prêt à remplacer le logiciel qu’ils utilisent pour l’instant. C’est-à-dire la gestion des notes des élèves, l’impression des bulletins trimestriels et séquentiels, la gestion des absences et retards. Il faut savoir que le système scolaire camerounais (partie francophone) est séparé en 6 séquences. Il y a 2 séquences par trimestre et chaque séquence fait l’objet d’une note par séquence. Le logiciel qui est en place pour l’instant n’est pas très pratique et les gens perdent beaucoup de temps à faire des choses répétitives. Le programme qui va le remplacer permettra d’automatiser le maximum d’action afin de réduire cette perte de temps inutiles. Il ne reste plus qu’à trouver un moyen de migrer les informations du système actuel à celui de remplacement.
Les choses qui restent à adapter dans le logiciel sont la gestion de la scolarité, la gestion de la caisse (gestion des paiements de la scolarité de chaque élève), gestion de l’infirmerie et gestion de la bibliothèque. De plus, ils désireraient un outil statistique. Par exemple, connaître le nombre de fille ou de garçon par niveau ou bien encore connaître les statistiques sur les différentes religions présentent dans le collège.
A priori, les outils qui restent à faire (à part l’outil statistique et peut être celui de la bibliothèque) ne devraient pas demander beaucoup de modification. Je vais donc d’abord me concentrer à former mes deux collègues (Désiré et Cyprien) pour l’utilisation, la maintenance et l’amélioration du programme. Il faut savoir qu’ils donnent aussi des cours dans des classes et ne sont donc pas toujours disponibles. C’est pour cela que je me suis dit qu’il n’était pas anodin de m’y prendre assez à l’avance pour passer le flambeau du logiciel. Il serait dommage que tous les efforts que j’ai mis dans ce logiciel n’ait servi a rien.
Je me réjouis de former mes collègues, car c’est une chose qui me tenait aussi à cœur dans mon séjour au Cameroun : faire profiter les autres de mes connaissances et les transmettre.
De plus, j’essaie de faire une bonne documentation sur l’installation, l’utilisation et la maintenance du système. Avec mes explications et mes documentations, je pense qu’ils auront tous les outils en main pour que mon projet soit utilisé sans problème une fois que je ne serai plus là.

Immersion dans Douala


Je profite d’un de mes trajets que j’effectue pour me rendre au collège pour vous montrer à quoi ressemble un peu la ville de Douala. Mon trajet dure 15 minutes (lorsqu’il n’y a pas d’embouteillage), mais j’ai raccourci la vidéo à 5min afin qu’elle ne soit pas trop longue. Ce trajet, je l’effectue chaque matin avec mon collègue Cyprien au alentour de 6h-6h15. Vous pouvez constater sur la vidéo qu’à cette heure-ci il y a déjà pas mal de monde. En effet, les camerounais se réveillent en général assez tôt.
Pour ceux à qui cela intéresse, l’artiste de la première chanson est Richard Bona. C’est un bassiste camerounais reconnu internationalement.





jeudi 3 janvier 2013

Vacances dans le nord du Cameroun

J’ai profité des vacances scolaires du collège et donc de mes vacances pour entreprendre un voyage à la découverte du nord du Cameroun. J’avais vraiment envie de découvrir cette région dont on m’avait beaucoup parlé en bien. Je suis parti avec Simon du 25 décembre 2012 au 1er janvier 2013 pour un séjour qui en valait le déplacement.

Deux opportunités se présentaient à nous. Soit on faisait le voyage en avion, soit en train et bus. Nous avons opté pour le deuxième choix afin de pouvoir mieux découvrir le paysage et d’avoir un voyage un peu plus aventureux.

Nous avons pris le bus (4 heures de trajet) à Douala pour Yaoundé (capital du Cameroun). Depuis Yaoundé, nous avons pris le train pour Ngaoundéré. La société de train Camrail annonce la durée théorique du trajet à 12h. Pratiquement, il faut plutôt compter entre 14-18h. A ma grande surprise, le train est parti à l’heure pile (18h10) digne d’un horaire suisse. Nous sommes arrivés le lendemain aux alentours de 8-9h et nous avons pris directement le bus pour Garoua qui se trouve à 5h de bus de Ngaoundéré. A Garoua, nous avons passé une nuit dans un hôtel afin de se reposer un peu du long voyage qu’on avait fait. Le lendemain matin, nous avons continué la montée du nord afin d’atteindre Maroua (encore 4h de bus). Il faut savoir que la distance Douala Maroua est d’environ 1500km de bus et de train. Le bus n’est pas très confortable, car on est assez serré et on n’a pas beaucoup de place. Mais on s’habitue vite à ces conditions de voyage. D’ailleurs, on n’était pas là pour voyager dans le confort.


Depuis Maroua, nous avions le grand dilemme de « quoi faire » depuis cet endroit. On savait qu’on voulait se diriger vers le parc national de Waza, mais on n’avait pas grande chose de planifié. C’est avec le plus grand des hasards que notre planning pour le reste du voyage s’est forgé. On était dans un taxi qui devait nous emmener dans une agence touristique dont on avait vu le nom dans un livre type « Routard » du Cameroun. A un croisement où le taxi ne pouvait plus passer à cause d’un trou, on a croisé un motard. Il s’est avéré que c’était quelqu’un qui organisait des tours dans la région du Nord. Nous avons donc loué une voiture avec chauffeur pour 3 jours. Le chauffeur était d’ailleurs très sympathique tout au long de ces trois jours.


Malgré les « seuls » 180km qui séparent Waza de Maroua, le trajet a pris 3 heures. La route n’est pas en très bon état. La route n’a pas été refaite depuis longtemps. Le gouvernement n’a pas l’air de vouloir donner de l’argent pour cette route qui est la seule qui permet de rejoindre Koussiri qui se trouve à la frontière du Tchad. Les camions prennent tout de même cette route, car elle est la seule qui permet de rejoindre les différentes villes et villages de l’extrême nord du Cameroun.

Le jour d’après, nous avons consacré la journée à visiter le parc national. Les paysages sont vraiment magnifiques et on a l’impression que le parc est à l’infini. Nous avons vu beaucoup de girafes, de gazelle, de damalis, des autruches, deux singes,… Nous n’avons, par contre, pas vu de lions, d’éléphant ou d’hippopotames. Encore une fois, le gouvernement ne donne plus d’argent pour entretenir le parc. C’est donc à la population de Waza de s’occuper d’entretenir le parc par leurs propres moyens. Il n’y a plus beaucoup de chemins praticables dans le parc ce qui limite la visite et la découverte d’une faune plus diversifiée. Mais nous étions déjà très impressionnés par le tour qu’on a pu faire. C’est vraiment une région magnifique.



Les deux jours suivants ont été consacrés à une région dont on n'avait pas entendu parler, mais dont on a été surpris en bien. On est allé à Rhumsiki. C’est un village qui s’avère assez touristique et qui se trouve à la frontière du Nigéria. C’est une région plutôt montagneuse qui pourrait faire penser un peu au Grand Canyon, mais avec plus de « vert » grâce à sa verdure. Nous avons eu une visite du village et une ballade dans la région. Si on avait eu plus de temps, on aurait fait un trek dans cette région. Les possibilités de ballade sont immenses.


J’ai beaucoup apprécié le voyage de Waza à Rhumsiki. On est passé par Mora et Mokolo. On a surtout traversé tous les petits villages et donc croisé la population qui est assez pauvre, mais très accueillante. Les enfants au bord des routes étaient tous très contents de nous croiser.


Nous sommes retournés le 30 décembre à Maroua, afin d’avoir une bonne nuit de sommeil dans un hôtel avant d’entamer le long voyage jusqu’à Douala. Nous avons fêté le nouvel an dans le train du retour en direction de Yaoundé et nous sommes arrivés à Douala le 1er janvier vers 14h.

Ce voyage a vraiment été une magnifique expérience. On a découvert une région où la population est très calme et très accueillante. C’est une chose qu’on apprécie beaucoup lorsqu’on vit à Douala qui est une ville très bruyante.
On a été éblouis par les paysages extraordinaires et diversifiés qu’offre cette région.

Je vous invite à visiter la page « Photos » de mon site pour voir plus d’images sur ce séjour.